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Un nouveau fléau s'abat sur les lavandiculteurs

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La chenille noctuelle, certainement arrivée avec le Sirocco de la fin du mois de juin, a fondu sur les champs de lavande et de lavandin en détruisant quasiment tout sur son passage. Une catastrophe pour une filière déjà exsangue.

«N’en jetez plus la coupe est pleine ! », c’est ce que doivent penser bon nombre de lavandiculteurs car après la hausse des coûts, la menace de la règlementation européenne, la baisse drastique des ventes, les attaques de cécidomyies, de cicadelles, etc. un nouveau ravageur est apparu : la chenille noctuelle.
Jamais de mémoire de producteur une telle attaque avait été connue. Ce papillon venu d’Afrique du nord avec le Sirocco de la fin du mois de juin, entre le 21 et le 25 juin avait déjà été repéré une fois en 2017, mais de façon très localisée et n’avait pas fait de gros dégâts.

Toutefois, cet été la situation est tout autre puisque toutes les zones de production historique sont touchées : plateau de Valensole, plateau d’Albion, Diois, Baronnies.
Les récoltes sont plus ou moins impactées selon les secteurs : 15 à 100 % sur le plateau de Valensole, de 50 à 100 % sur le pltaeau d’Albion, de 25 à 100 % dans le Diois et les Baronnies, comme l'a constaté le Comité des plantes à parfum aromatiques et médicinales (CPPARM). Selon lui, les variations s’expliquent en fonction de la précocité de la récolte, « les territoires les plus précoces avaient déjà bien avancé leur récolte lors des attaques de chenilles (ex : vallée du Rhône) contrairement à d’autres territoires tels que le plateau d’Albion ».
Le ravageur semble avoir ciblé en premier lieu les plus belles parcelles et avoir une préférence pour le lavandin sumian et la lavande fine même si au fur et à mesure toutes les variétés ont été touchées.
Face à l’ampleur de l’attaque et l’état de dégradation de leurs parcelles certains producteurs ont même pris la lourde décision d’abandonner l’idée de récolter.

Dans la suite de l'article :

  • Impossible de lutter
  • Éviter des drames
  • Que faire pour l'ICHN ?
  • Une seconde vague de dépôt de dossiers pour l'aide exceptionnelle
     

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