PPAM : Afficher un front uni pour défendre les huiles essentielles contre l’Europe

La réglementation européenne REACH (pour Registration, Evaluation and Authorisation of CHemicals) qui pourrait aboutir au classement des huiles essentielles comme des produits dangereux, au même titre que les produits de synthèse, ne cesse de préoccuper les producteurs qui se mobilisent.

Au début de l’été une pétition citoyenne a été lancée par les agriculteurs et distillateurs de la filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM), représentés par PPAM de France, l’Union des professionnels des PPAM. Elle a déjà recueilli plus de 135 000 signatures.
Ils y demandent la prise en compte de la spécificité des produits naturels, en particulier celle des huiles essentielles.

L’engouement face à ce danger a été immédiat aussi bien au niveau de la population que des élus de tous bords qui se sont emparés du problème et l’ont relayé. Des panneaux d’avertissement ont même « fleuri » dans de nombreux champs au bord des routes pour dénoncer le danger qui plane.
Avec la rentrée les élus et les membres de la profession ont décidé de mener des actions fortes et de monter au créneau.

Ainsi lundi 23 août André Bernard, le président de la Chambre régionale d’agriculture, Georgia Lamber-tin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, Gérard Brun, vice-président de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, Sandrine Faucou, secrétaire adjointe, Guillaume Burcheri représentant des producteurs du plateau d’Albion et du Pays de Banon, et Magali Malavard, productrice de Sault ont souhaité prendre la parole à Revest-du-Bion pour exprimer leurs inquiétudes.

Des élus qui s’étaient donné rendez-vous à l’appel de la Région quelques jours plus tard, jeudi 26 à Puimoisson dans les locaux de la coopérative SCA3P. Accueilli par Éliane Barreille, présidente du Conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence, Gérard Brun , vice-président de la Chambre d'agriculture 04, Laurent Depieds président de la FDSEA, Jean-Michel Cotta, président de la SCA3P et du Crieppam, Renaud Muselier a débuté sa visite par une présentation de la coopérative et de ses locaux avant de participer à une table ronde qui réunissait les élus et des producteurs inquiets. (...)

Dans la suite de l'article

• Des lanceurs d’alerte
• Des cultures modernes et d’avenir
• Défendre un patrimoine et un art de vivre

Téléchargez l'article complet de l'Espace Alpin du 3 septembre