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Démarche Regain : Prendre soin de son sol pour améliorer les performances et préserver l’environnement

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Jeudi 7 septembre, les participants à la démarche Regain se sont retrouvés à Valensole pour une journée technique. Au programme, un retour sur les sept ans de suivi des parcelles, leur évolution, l’adaptation au changement climatique, etc.

Depuis sa création en 2017, la démarche Regain a permis la mise en réseau de nombreux agriculteurs du plateau de Valensole et le recueil de précieuses données. Régulièrement, ils se retrouvent pour des journées techniques qui leur permettent d’échanger avec leurs pairs et les professionnels qui les accompagnent. Instigué par le parc naturel régional du Verdon, la chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, Agrosys et la Société du canal de Provence, le réseau associe également de nombreux autres partenaires comme Arvalis, le Crieppam, la SCA3P, Agribio 04, des coopératives et des universitaires. Il est financé par l’État au travers du Casdar, la Région, le Département, l’Agence de l’eau ou encore Du-rance Luberon Verdon.

Jeudi 7 septembre, le rendez-vous était donné à Valensole avec un programme chargé. La matinée était consacrée à des interventions des différents partenaires scientifiques afin d’analyser les données, comme Alain Kleiber d’Aurea, Xavier Salducci de Celesta-Lab ou encore le Parc et le Comité interprofessionnel des huiles essentielles françaises (CIHEF).

Anthony Grillon, jeune installé très récemment à Saint-Laurent-du-Verdon a été enthousiasmé par toutes les informations qui lui ont été distillées durant cette matinée. « Cela m’a permis de comprendre mes analyses de sols en les ayant sous les yeux et de me comparer aux autres », explique-t-il.

Partage d’expériences

« Nous avons pu mettre un visage sur ceux qui nous font nos analyses, ajoute Laura Bergier, agricultrice à Puimoisson engagée depuis plusieurs années dans la démarche. Cela nous a permis de voir que la qualité de nos sols n’était pas tant catastrophique que ça. On s’attendait à pire compte tenu des antécédents de culture. »
Même son de cloche chez Anthony Grillon qui a repris l’exploitation de ses parents. « Ce genre de rencontre me permet de me sentir moins seul et de voir où je veux aller en voyant ce qui a marché ou non chez les autres », poursuit le producteur de lavandin, céréales et légumineuses.
En effet la plupart des participants apprécient ces temps d’échanges et d’animation qui leur permettent de dialoguer, d’échanger et de partager leur expérience.

D’ailleurs l’après-midi était consacré à ce temps d’échanges avec des tables-rondes en petits groupes animée par les professionnels autour de plusieurs thématiques comme l’analyse des sols, la fertilité, les pratiques ou l’eau. « Nous pouvons travailler directement sur nos analyses, c’est très instructif. C’est une chance d’avoir accès à des professionnels aussi pointus, confie Laura Bergier qui appartient également au GIEE Essen’sol. Nous nous sommes aperçus que nous allions dans le bon sens et que nous étions sur la bonne voie. C’est encourageant et cela pousse à toujours plus mutualiser les connaissances.»