Session CA04 : « Nous avons besoin, aujourd’hui, d’une vision politique à long terme »
Dire que l’heure était à la satisfaction serait totalement erronée mais dire qu’elle était à la résignation le serait tout autant. Quelques semaines après l’importante mobilisation du monde agricole, la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence a tenu sa session de début d’année.
La salle était comble à l’image des préoccupations qui assaillent les agriculteurs aujourd’hui.
De nombreux élus avaient également fait le déplacement : parlementaires, élus régionaux, municipaux et départementaux ainsi que les représentants de l’État en la personne du préfet et de la Directrice départementale des territoires accompagnés de membres de leurs services.
Après avoir rendu hommage à Paola d’Agostino, Odile Aubert-Frison et Julie Lebeau qui vont quitter la Chambre d’agriculture dans les prochaines semaines, les deux premières ayant fait valoir leur droit à la retraite, la troisième rejoignant la région Occitanie dont elle est originaire, le président a débuté son propos liminaire.
Reprenant les mots de conclusion de Fernard Tardy, président de la chambre consulaire à la fin des années soixante Frédéric Esmiol a voulu montrer que la situation du monde agricole n’avait pas beaucoup changé même si elle a évolué et s’est modernisée.
Il évoquait notamment la baisse « vertigineuse » des prix agricoles « conjuguée à une hausse sans précédent des coûts de production ». « Pouvons-nous rester sans rien faire, lorsque des agriculteurs gagent chez leurs fournisseurs les aides de la Pac de 2025 ? », s’interrogeait-il.
Dans la suite de l'article :
- Un constat terrible
- Des avancées sur les cabanes pastorales
- Les viticulteurs en détresse
- L’agrivoltaïsme, un sujet toujours délicat
- Réflexion sur l’avenir de l’agriculture