
Chiffres clés
La région PACA offre une agriculture riche grâce à un territoire s'étendant du littoral à la haute montagne. La viticulture est dominante, surtout dans le Varet dans le Vaucluse, alors que l'élevage est prépondérant dans les départements de montagne. Les productions végétales représentent les 2/3 du revenu agricole régional.
L'essentiel
- Nombre de chefs d'exploitation : 16 532
- Nombre d'exploitations : 19 176
- SAU : 581 100 ha
- Productions principales : viticulture et élevage
- Statut : 74,5 % d'exploitation individuelle
- Taille : 56% ont moins de 10 ha
- Emplois agricoles à temps plein en PACA : 38 200
- Dont salariés permanents : 8 986
L'agriculture de la région PACA est atypique : 78 % des exploitations ont une orientation exclusivement végétale (contre 42 % sur le plan national), 17 % une orientation exclusivement animale (35 % sur le plan national) et 5 % un profil mixte culture-élevage (23 % sur le plan national).
Taille des exploitations
Répartition par département des chefs d'exploitation
Vaucluse | Var | BdR | Alpes de Hte Pce | Htes Alpes | Alpes-Mart. |
---|---|---|---|---|---|
7 755 | 5 420 | 5 205 | 2 860 | 2 315 | 1 900 |
31 % | 21 % | 20 % | 11 % | 9 % | 7 % |
La production
Plus d'une exploitation sur trois de la région PACA est spécialisée dans laviticulture (40 %), notamment dans le Var et le Vaucluse, et arboriculture (39 %). L'élevage ovin représente 9 % des exploitations et les exploitations bovines sont très peu représentées (1,5 %).
L'élevageest prédominant dans les départements de montagne (Hautes Alpes et les Alpes-de-Haute Provence).
Graphique : Agreste rMemento agricole PACA 2018 - d'après recensement agricole 2010
Commercialisation
- 400 CUMA et ETA
Elles sont majoritairement implantées dans les Bouches du Rhône (36%)
- Commercialisation
La région PACA est caractérisée par une commercialisation via les circuits courts (38 % des exploitations). Ce pourcentage est largement supérieur à la moyenne nationale (21 %).
Dans les Alpes-Maritimes, 65 % des exploitants vendent en circuit court, ce qui en fait le second département de France (derrière la Corse). La taille des exploitations et une demande supérieure à l'offre favorisent ce type de commercialisation.
Les exploitations de polyculture-polyélevage ou de maraîchage-horticulture pratiquent le plus ce type de commercialisation (62 et 56 % d'entre elles).