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Prédation : un cadre légal pour tuer les loups qui tuent

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Le Protocole loup est un cadre dérogatoire qui permet de prélever des loups qui attaquent les troupeaux.

A l ’échelle européenne, le loup est une espèce protégée il n’était donc pas possible de tuer des loups sans un cadre précis, c’est pourquoi le Protocole loup a été mis en place. Il s’agit d’un cadre dérogatoire qui a évolué et continue de le faire au fil des années. Il est important de préciser que tous les individus tués hors de ce cadre peuvent donner lieu à des poursuites pénales puisqu’il s’agit d’un délit.  Le quota de loups à prélever est fixé par un arrêté ministériel édité en 2018 et revu en 2020. Celui-ci est fixé à l’échelle nationale. En 2021, il était de 118 loups et au 10 novembre, 97 avaient déjà été prélevés.

Ce plafond est déterminé à partir du recensement de la population lupine effectué par l’Office français de la biodiversité (OFB). Aujourd’hui, celui-ci estime la population aux alentours de 624 individus et la décision a été prise d’autoriser un prélèvement de 19 % de cette population. Ces chiffres sont réévalués chaque année. 

Il y a trois ans le plafond était fixé à 12 % puis à 17 % en 2019 et 2020, l’État a donc consenti un effort. Un effort, qui s’est ajouté à une efficacité accrue des prélèvements en grande partie due à une amélioration de l’équipement des lieutenants de louveterie  : caméras, lunettes et jumelles thermiques entre autres. Le suivi de ces prélèvements est confié à un préfet coordonnateur, en l’occurrence celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 401 du 19 novembre 2021