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Elevage : pour une meilleure connaissance de l'élevage biologique

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Le 8 décembre avait lieu la première Journée régionale de l'élevage biologique à Montmaur et à Saint-Auban-d’Oze dans les Hautes-Alpes

Une chute de neige plutôt abondante a malheureusement privé cette initiative des chambres d’agriculture régionale et haut-alpine, ainsi que de RefBio Paca élevage, d’une participation plus nombreuse. L’idée consistait à réunir techniciens des chambres consulaires et éleveurs en mode bio on pas, porteurs de projets, l’enseignement agricole, partenaires, pour mieux connaître l’élevage biologique à partir d’expériences d’éleveurs.

C’est ainsi que le matin, rendez-vous était fixé à Montmaur chez René, Guillaume et Cindy Lesbros (Gaec de la Béoux), éleveurs en vaches laitières qui ont opté pour la conversion en AB en 2016. L’après-midi se déroulait à Saint-Auban-d’Oze au Gaec de Saint-Pierrat, chez Alexandre et Karine Illy, exploitation familiale en AB depuis 1998.

Entre 2014 et 2020, le cheptel de brebis viande engagé en agriculture biologique a doublé dans le département des Hautes-Alpes, avec en 2020, 54 éleveurs ovin viande qui élèvent environ 13 000 brebis allaitantes bio et en conversion. Ce qui en fait le département en pointe dans la région.

Cette rencontre était motivée par le besoin de maîtriser davantage de technicité chez les éleveurs, en matière d’outils de production, tel l’alimentation, et de savoir sur la finalisation du produit, notamment des informations sur la carcasse. La nécessité d’aller au-delà du cahier des charges bio apparaît incontournable. Par exemple, le fait de faire pâturer les bêtes pendant 180 jours, à raison de six heures quotidiennes, laps de temps requis pour valider une journée. Aller vers une nourriture variée également, qui engendre peu de problèmes de maladie et donc, pas de recours aux vaccins ; la rotation des cultures est elle aussi sollicitée. Chacun des participants a pu partager son expérience.

Un juge de paix : le prix

La période actuelle est nettement orientée dans la population sur une meilleure prise en compte simultanée de la nature, du climat, de la proximité des productions agri-coles, de la qualité et, donc, en faveur de l’agriculture biologique.

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 403 du 17 décembre 2021