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Pulvérisation en début de végétation : adapter la pulvérisation au volume de végétation pour protéger l'environnement.

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Adapter la pulvérisation au volume de végétation pour protéger l'environnement.

Les stades de « début de végétation » ouvrent les plus grandes marges de progrès. Ces marges résident dans l’utilisation de matériel et de pratiques adaptés.

 

En début de végétation (jusqu’à 6-7 feuilles étalées environ), il est plus facile de :

  • limiter les phénomènes de dérive de pulvérisation
  • et de réduire les doses de produits phytosanitaires que plus tard en saison.

Le réglage du matériel et le respect de certaines conditions d’utilisation y contribuent.

Pour les premiers traitements, les meilleurs résultats pour le dépôt de produits sur la végétation sont obtenus avec du matériel de pulvérisation « face par face » équipé de buses à injection d’air (jet projeté). Dans ce cas, il est possible d’employer les spécialités commerciales à la dose/hl  :

  • Dose par ha / 10 x nombre d’hl de cuve pulvé
  • Pulvériser à la limite du point de ruissellement (de 200 à 300 l/ha) suivant le volume de végétation.

Ce type de matériel est malheureusement assez peu disponible.

Dans le cas de pulvérisateur face par face à jet porté, avec des buses classiques, il est conseillé de travailler à vitesse d’air réduite (prise de force à 400 tours/minutes). Fermer l’alimentation des buses ou des sorties qui ne sont pas dirigées vers la végétation vous permettra d’envisager une réduction de doses tout en traitant une surface supérieure.

La pulvérisation confinée

Les pulvérisateurs à panneaux récupérateurs permettent de traiter de façon identique chaque face d’un rang en visant la plus grande proximité possible avec la végétation afin d’optimiser l’application et limiter les pertes (réduction importante des pertes de produit pulvérisé vers des compartiments environnementaux non cibles : le sol, l’air). De plus, ils entourent la végétation de panneaux (rigides ou souples) de façon à récupérer les embruns pulvérisés qui traversent le rang de vigne (du fait d’une zone de moindre vigueur, d’un manquant etc…). Au lieu d’être «perdus», ces embruns heurtent le panneau de récupération qui leur fait face, ruissellent au fond des panneaux et sont ensuite réintroduits dans la cuve principale de l’appareil via une pompe de reprise et un système de filtration. Le prix d’achat plus élevé des pulvérisateurs à panneaux récupérateurs ainsi que leur réputation de machine complexe à utiliser sont sans doute les deux principales raisons qui expliquent qu’ils soient encore si peu souvent choisis.

Visionner la vidéo sur le réglage du pulvérisateur : cliquez-ici

Plus d’informations dans la note technique, cliquez-ici