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« Notre Chambre d’agriculture a un rôle essentiel à jouer »

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La Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence a tenu sa session de début d’année.

Vendredi 12 mars, la salle des sessions de la Chambre d’agriculture à Digne-les-Bains semblait revivre après des mois de confinement puisqu’une vingtaine de participants étaient présents dans le plus strict respect des règles sanitaires. Une atmosphère particulière se dégageait de cette assemblée contente de renouer avec « le monde d’avant » tandis que les autres suivaient la réunion en visioconférence.
La préfète Violaine Démaret et la nouvelle Directrice Départementale des Territoires Catherine Gaildraud étaient aussi de la partie.
Comme le veut la tradition la réunion a été ouverte par le président Frédéric Esmiol qui débuté son allocution avec un hommage à Francis Solda, lui dédiant cette session.
Le président a enchainé en abordant la question de l’annulation du Salon international de l’agriculture (SIA). « Nous avons décidé en lien avec le réseau Bienvenue à la ferme de diffuser le message suivant : ‘le SIA est fermé, mais les fermes restent ouvertes, pour inviter le grand public à venir nous rencontrer », révélait-il.

La rentabilité, une nécessité

Il se félicitait également du dialogue renoué avec les consommateurs et parlait d’un nouveau cycle dans lequel l’agriculture entrait avec une nécessité de se réinventer pour répondre aux grands enjeux sociétaux sans oublier d’être rentable pour assurer sa pérennité.
« On ne peut pas s’adapter, faire évoluer ses pratiques, envisager de nouvelles productions. On ne peut pas investir, si on ne réalise pas de profits, a-t-il martelé. Quelles que soient la nature des activités, les caractéristiques des exploitations, leur localisation, elles doivent dégager des profits. Je suis convaincu, dans cette période de transition que notre chambre d’agriculture a un rôle essentiel à jouer. Elle doit être capable d’accompagner toutes les exploitations dans cette réflexion.»
Il poursuivait : « Si nous voulons vraiment répondre à cet enjeu économique primordial, en tenant compte du changement climatique, de la concurrence étrangère et des attentes des consommateurs, nous devons profondément modifier le mode de fonctionnement de nos exploitations. »
Il a ensuite déploré la volatilité des prix puis les charges de production toujours plus élevées qui favorisent la concurrence, les lourdeurs administratives et les règles fiscales décourageantes.
Il concluait cependant son discours sur un message d’espoir : « S’il est une chose dont je suis certain, c’est notre passion pour notre métier et c’est forts de cette passion que nous devons inventer l’agriculture de demain »...

Dans la suite de l'article :
  • Un développement raisonné
  • Le partage de l’eau et ses enjeux agricoles
  • Préserver les terres agricoles du photovoltaïque au sol
     

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