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Julie Lebeau succède à Noël Piton sur la question de l’irrigation à la CA04

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Noël Piton, l’ingénieur spécialisé en irrigation de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, prend sa retraite après près de vingt ans passés au sein de l’organisme consulaire.

Ce diplômé de l’ENSA de Montpellier a débuté sa carrière bas-alpine au CETA de L’Escale pour accompagner la modernisation de l’arboriculture ainsi que la vulgarisation des nouvelles pratiques de conduite du verger.
Il rejoint la Chambre d’agriculture en 2002 alors que celle-ci souhaite s’investir plus fortement sur les sujets en lien avec la gestion qualitative et quantitative de l’eau.
« Au fil du temps tu as su avec intelligence et respect tisser des liens étroits avec l’ensemble des acteurs de l’eau, de Marseille, à Paris en passant par Lyon et quelques détours par Montpellier, exprimait Frédéric Esmiol lors de la session de la Chambre d’agriculture. Qu’il s’agisse des représentants de l’administration, de l’agence de l’eau, du conseil régional, de la SCP ou de la recherche avec l’INRAE, tous reconnaissent la qualité de ton expertise et cette expression juste des enjeux agricoles concernant le partage de l’eau. Si je devais choisir trois mots pour te présenter, je dirais : passionné, impliqué et moderne. »
Très impliqué dans le projet de chantier du barrage de la Laye Noël Piton s’il prend sa retraite compte bien rester actif et au fait de tous ces enjeux cruciaux pour le territoire.

Accompagner les changements

Depuis le mois de février il accompagne dans sa prise de fonction Julie Lebeau, une jeune ingénieure agronome spécialisée en agriculture tropicale et en gestion sociale de l’eau. Juste avant de rejoindre les Alpes-de-Haute-Provence elle exerçait depuis huit ans au sein de la Fédération départementale des structures hydrauliques dans les Bouches-du-Rhône après avoir exercé ses talents en Haïti au sein d’une ONG.

« C’était une réelle opportunité de venir dans ce territoire, explique-t-elle, car le contexte est vraiment différent de ce que j’ai connu avant. Cette question d’accès à l’eau et de gestion de la ressource est passionnante. Il y a de réels enjeux sur la ressource et assez imminents sur l’accès à l’eau. Avant je traitais avec les gestionnaires et j’avais envie de revenir à des contacts plus directs avec les agriculteurs qui ont cette connaissance du terrain. Mon expérience me permettra aussi de faire le lien entre les deux mondes. La modernisation fait que nous devons accompagner les changements aussi bien au niveau des réseaux que des utilisateurs. »